MOE ☛ search your heart

DODIXE.

♣ IDENTITY

NOM ET PRÉNOMS : « Comme le voudrait la tradition, je devrais porter le patronyme de mon père : sauf que, ahah, je n'ai pas de père. un géniteur, certes, mais rien d'autre. Il ne m'a pas reconnu à la naissance, et je porte donc le nom de ma mère, à savoir Mariott. Pour prénoms, elle m'a choisi Morgan Leïa. Que voulez vous, en toute bonne fan de Star Wars elle se devait de me donner au moins un prénom en hommage à l'un des personnage. heureusement pour moi, c'est tombé sur le second prénom. Quoi qu'il en soit, je préfère de loin qu'on m'appelle Moe. » — ÂGE : « J'ai fêté il y a quelques mois mon vingt et cinquième anniversaire. Et, perso, je me donnerais bien vingts ans de moins. » — DATE ET LIEU DE NAISSANCE : « Je suis Gémeaux. Voilà, c'est cool. Plus sérieusement, je suis née le huit juin mille neuf cent soixante-dix huit, à toronto (canada), là où je vis encore aujourd'hui. » — NATIONALITÉ : « Le premier qui fait une blague sur les "Gens du Nord", je leur fait avaler leur café Starbucks. Chose à savoir, je suis Canadienne. » — OCCUPATION : « Depuis plus de trois ans, je suis animatrice radio, dans une libre antenne où je me marre bien. Je dois avouer que j'ai eu ce boulot sur un coup de change (et de gueule) et j'en suis plutôt fière. Mais mon délice à moi, en dehors de la musique, c'est la photographie. Inutile de vous préciser que je joue donc la vraie touriste avec mon reflex à la main, maintenant à NYC » — GROUPE : touristes
♣ SOME QUESTIONS ABOUT YOU

DESCRIPTION PHYSIQUE : Si elle devait se décrire, Moe dirait sûrement d'elle qu'elle est un cliché. Car derrière son caractère de garçon manqué, Morgan a un véritable physique d'actrice hollywoodienne. Blonde (bien que parfois brune), forte poitrine, aux lèvres pulpeuses et aux yeux bleus océans, elle n'est pourtant pas un stéréotype, et surtout pas une idiote. Mais elle aime jouer à cette fille que tout le monde s'attend à voir et ne lésine pas sur les moyens : décolletés plongeants, hauts talons et rouge à lèvre tape-à-l'oeil font partis de son quotidien, tout comme ses nombreux piercings qui ornent ses oreilles et les pantalons taille haute qu'elle adore porter. Dommage que ce joli minois se cache derrière un micro.
VOTRE VISION SUR LE 11 SEPTEMBRE : « J'avais vingt-deux ans, vivait dans un autre pays et avait d'autres choses à faire que de me préoccuper de ça. Néanmoins, même si je n'y ai perdu personne, je n'ai pu m'empêcher d'être émue aux larmes. Je suis peut-être un peu hypersensible, mais chaque fois qu'on en reparle, ma gorge se sert, et j'étouffe. Alors qu'au fond, je suis loin de tout ça : mais je crois que cet attentat a causé autant de dégâts dans le monde et dans les mentalités qu'il n'a causé de pertes humaines. C'est horrible ce que l'humanité peut causer, mais, sans vouloir heurter personne, elle en avait sûrement besoin. En faisant autant de mal, certaines personnes ont ouvert les yeux, regardé plus loin que le bout de leur nez. Tandis que d'autres ont la vision brouillée par leur larmes. »
♣ TELL ME WHO YOU ARE

AVATAR : la magnifique scarlett johansson.
PSEUDO/PRÉNOM : RIDDLE, mais on peut kiffer m'appeler agnès.
ÂGE : dix-sept ans (je vous passe le coup des dents)
OU AVEZ-VOUS TROUVÉ FEELING GOOD ? : par bazzart

PSYCHOZEE.

♣ MY LIFE IN WORDS

« Vous êtes virée. » « Je (...) QUOI ?! » les mots de Roy, le chef de Morgan, semblaient résonner dans la cavité crânienne de la jeune femme. Elle n'avait pas dit d'énormité à l'antenne depuis trois semaines : et surtout, elle n'avait mis en panne aucun des appareils électroniques présents dans le studio et ses alentours depuis plus d'un mois. Sa maladresse avait sans doute voulu lui laisser un peu de répit, tant elle n'était pas dégourdie. Aussi loin que remontait sa mémoire, elle n'avait jamais vraiment commis de faute grave. Mais ses absences répétées et sa tendance à s'énerver contre certains auditeurs l'avaient amené dans le bureau du Directeur d'antenne, Mr Roy, et ce, sans qu'elle ne le sache. Impulsive, elle agissait souvent sans réfléchir une seule seconde. Parfois, cela rendait des émotions mémorablement drôles, puisqu'elle était à l'origine des fous rires, des défis et autres idioties. Mais parfois, cela devenait beaucoup moins amusant : si les auditeurs qui appelaient au standard n'étaient pas près à entendre la vie ou l'avis de Morgan, elle s'emportait toujours plus qu'il ne le fallait.
Elle avait grandit dans une famille où il était un besoin vital que de se faire entendre par les autres : entourée de quatre frères, sa voix frôle et féminine devait parfois être haussée et accompagnée de coups de points bien placés. C'est ainsi que les rôles s'étaient un peu inversés : la petite dernière aux allures de poupées était devenue une vraie sauvageonne, instable et incapable de garder son sérieux tandis que ses frères s'étaient quant à eux déjà rangés, avaient un travail stable dans un bureau stable avec une paie tout à fait raisonnable et des enfants à charge. Le contraire de Morgan, la bagarreuse, qui en était presque devenue un garçon manqué : et sa vie de célibataire venait encore plus entacher sa réputation, car a vingts cinq ans, Morgan n'avait jamais réellement eu de petit ami, ni même de compagnon d'un soir : tout ça, elle s'en fichait. Morgan, c'est juste un électron libre, créatif et la tête dans les nuages, les mains dans la boue. Mais il faut bien remettre les choses à sa place : avec le temps et la maturité, Morgan a su apprivoiser son caractère bien trempé, et ce physique qu'elle n'aimait pas. Mieux encore, elle était devenue femme. Mais pas trop vite non plus, puisque Morgan demeure cette gamine imperturbable, farceuse et pas timide pour un sous.

« Voilà, mademoiselle Mariott. Je ne veux pas vous vexer ni (...) » « Non non, vous ne me vexez pas : vous me virez. Un peu différent, comme niveau d'énervement. » Roy, puisque c'est ainsi que Morgan l'appelait, enlevant avec délice les civilités de coutume, semblait perdre patiente et tapotait ses doigts sur le rebords de la table. Il était habitué à voir ce genre de phénomène, et surtout à ce phénomène, qu'il avait eu la malheur d'embaucher trois ans auparavant. « Merci de ne pas me couper, je ne suis pas un de vos pushing-ball. Certes les audiences augmentent, mais pour de mauvaises raisons : vous avez une grande gueule, Morgan. Une trop grande gueule. Les plaintes se multiplient à votre sujet, et je ne pourrais que souligner l'augmentation de courriers hors de propos et (...) dégoutants, à votre égard » « Hmpf, mouais » Morgan ne pouvait qu'approuver ce dernier point : ce matin-même, elle avait reçu plus de vingts lettres d'insultes ou de propos qui visaient à salir son corps, de quelques façons que se soit. « Et puis, nous avons besoin de neuf, d'une nouvelle équipe. de quelque chose qui ne plaise pas qu'aux jeunes en mal de disputes, de violences et d'abus. » « Laissez moi une chance. Donnez moi un mois, trente petits jours. Cela fait un an que nous n'avons pas pris plus d'une semaine de repos avec l'équipe. Remplacez nous le temps de prendre nos vacances : si ça ne marche pas aussi bien que nous, on revient. Dans le cas contraire, je vire mon bureau sans rouspéter » Un sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses : derechef, Roy sourit lui-aussi, de façon complice. Bien que cela causerait sûrement sa perte, elle savait bien que Roy ne se débarrasserait pas d'elle comme ça. Et au fond, son approbation montrait bien qu'il l'appréciait. Ainsi, Morgan et son équipe de déchaînés finir la semaine en beauté, annonçant que leur dernière émission était peut-être venue. Le lundi suivant, Morgan s'envolait pour New York City.