Quand le sage montre le ciel du doigt, le singe regarde le doigt. ♣ Elliott
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Pandore C. Atwood
Elliott I. O'Hara
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Elliott I. O'Hara
Messages : 8 Date d'inscription : 11/09/2010 Crédits : Unknow
Sujet: Quand le sage montre le ciel du doigt, le singe regarde le doigt. ♣ Elliott Dim 12 Sep - 20:05
TUMBLR.
♣ IDENTITY
NOM ET PRÉNOMS: Les conventions sociales veulent que nos parents nous nommes avec deux ou trois prénoms en plus de notre nom de famille, comme ça nous sommes un peu plus différents des autres, il pourrait en effet il y avait un autre Elliott O'Hara sur la planète, cela est même très probable. Seulement le pourcentage de trouver un Elliott Indie O'Hara n'est-il pas plus infime ? Sans aucun doute. Pour les curieux, le Indie ne vient en aucun cas de la musique bien que je l'apprécie fortement. Signe du destin ? Faut pas exagérer non plus. ÂGE : J'ai vingt ans, jusque-là ma vie aurait pu être un peu plus tranquille. "La vie est un long fleuve tranquille." Bien sûr, la vie ressemble plus aux chutes du Niagara qu'à autre chose, il faut lutter perpétuellement pour ne pas être entrainé dans les flots. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : J'ai vu le jour un 21 décembre 1882, c'était sous un épais manteau de neige en plein Manhattan, dans l'une des cliniques les plus prestigieuses de la ville. Oui celles où les chambres ressemblent plus à celle d'un hôtel que d'une clinique. NATIONALITÉ : Père anglo-irlandais, mère française et enfant américain. Nous sommes une famille assez hétérogène dirons-nous tout simplement. OCCUPATION : Je suis écrivain, certains vous diront qu'avoir un père riche aide à se faire éditer. C'est vrai, enfin je crois qu'après avoir dit mon nom, l'éditeur a fait le rapprochement mais, le nom n'a pas obligé les gens à l'acheter. Ni le premier, ni le deuxième. En parallèle je continues mes études d'architecture. GROUPE : new yorkais
♣ SOME QUESTIONS ABOUT YOU
DESCRIPTION PHYSIQUE : Pourquoi vouloir que je me décrive ? Nous vivons au XXI° siècle, donnez-moi votre e-mail ou votre numéro de téléphone que je vous envoie une photo. Non ? Alors mettez vous derrière votre ordinateur, branchez une webcam, vous pourrez me voir en temps réel. Plus de mots, plus d'approximation, seulement des images & des choses précises. Mais, si vous insistez ... De taille moyenne pour un homme de vingt ans, environ un mètre quatre-vingt, je ne ressemblerais jamais aux mannequins des grandes maisons de couture. Avec mes cheveux bruns, légèrement frisé, mes yeux marron tirant vers le vert, je suis tout ce qu'il y a de plus banal. On pourra également remarquer que je ne suis pas bien gros, c'est un avantage quand on sait que je mange énormément & pas toujours les choses les plus saines. On a qu'une vie, alors autant en profiter. Vous pourrez également voir à mon poignet un tatouage, un code barre avec la date de naissance de suivie du 11.09.2001. VOTRE VISION SUR LE 11 SEPTEMBRE : Des millions de personnes scotché derrière leur télé, vivant en direct ce qui s'annonçait comme la plus terribles des catastrophes américaines. Un avion percutant une des tours jumelles, un deuxième faisant de même sur l'unique géant encore debout. Ça y est, c'est la fin ... Les tours s'effondrent comme un vulgaire château de carte. C'est ça le 11 septembre 2001 officiellement, quelque chose d'horrible, du jamais vu. Ça fait peur, ça se grave dans nos mémoires à jamais. Pourtant tous ceux qui étaient devant leurs télés ne peuvent pas réellement comprendre, ils n'ont pas vu ça en direct, sous leurs yeux, ce spectacle digne des films les improbables. Ils n'ont pas sentit la terre légèrement tremblait à cause des tonnes de gravats qui se sont disséminés. Ils n'ont pas vu ces minuscules points se jeter dans le vide, se suicider plus tôt que d'attendre de recevoir le ciel sur la tête -littéralement-. Non, ces gens n'ont jamais vu leur famille & leur vie s'effondrer en direct. Tout était fini, plus rien ne serait jamais pareil.
♣ TELL ME WHO YOU ARE
AVATAR : Penn Badgley PSEUDO/PRÉNOM : yesterday. ÂGE : Bientôt en âge de faire beaucoup plus de chose légalement. OU AVEZ-VOUS TROUVÉ FEELING GOOD ? : Bazzart, piou piou bleu.
Dernière édition par Elliott I. O'Hara le Lun 13 Sep - 20:56, édité 8 fois
Elliott I. O'Hara
Messages : 8 Date d'inscription : 11/09/2010 Crédits : Unknow
Sujet: Re: Quand le sage montre le ciel du doigt, le singe regarde le doigt. ♣ Elliott Dim 12 Sep - 20:05
♣ MY LIFE IN WORDS
« J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... » ANTOINE SAINT EXUPERY.
Appuyant sur la télécommande, je faisais défiler les images encore et encore, c'était un véritable supplice. Le fond m'avait accueillit avec dureté, revoyant la chute je regardais alternativement la télévision et notre photo de famille. Tout était fini alors, c'était vrai ... Plus jamais je ne reverrais mon père avec ses airs de chef d'entreprise, ma mère ne viendrait plus me voir pour me reprocher d'être aussi débraillé, affirmant qu'il faudrait que je fasse un peu plus d'effort. Le rire de ma petite soeur s'était envolé dans la fumée. Si seulement j'étais parti une quinzaine de minutes plus tôt, je serais parti avec eux. Alors la vie se joue à ça ? A quinze petites minutes, à ces sept derniers kilomètres qui me restait à parcourir en vélo pour faire ce fameux repas de famille ? Tout ne tient qu'à un fil. Je me rappelle parfaitement ma vie d'autre fois, celle où ils étaient encore présent, c'est normal, le changement n'a eu lieu qu'il y a que deux semaines & pourtant, cela me semble si lointain, comme si des années avaient défilé. Soupirant lentement, je portais la cigarette à mes lèvres alors que les larmes coulaient, il n'y avait plus rien à faire de toute façon, la vie n'était pas si belle que ça en faite, on te pose sur terre sans mode d'emploi, sans personne pour t'expliquer comment ça va se passer. C'est si difficile ? Cigarette sur cigarette, verre sur verre, vision brouillée par les perles qui glissaient sur mes joues. Puis un visage familier apparu sur la télé, c'était celui d'Olive, que faisait-elle au milieu des images des tours ? Augmentant sans attendre le son, toute la dimension tragique de la situation ressortit. « ... le nombre de mort ne cesse d'augmenter, voilà une bien triste page de l'histoire américaine. Bien triste nouvelle également, la seule héritière de HARPERCORP aurait tenté de mettre fin à ses jours, il y a quelques heures. En effet, celle-ci aurait prit le même chemin funeste que sa soeur. Nouvelle plus joyeuse maintenant, Brad Pitt ... » C'était une blague de mauvais goût, ce n'était pas possible. POURQUOI CE FOUTU MONDE NE VOULAIT-IL PAS TOURNER ROND ! Je restais interdit pendant plusieurs minutes, le temps de décuver à vitesse grand V & d'assimiler la situation. J'attrapais alors mon portable & composait le premier numéro qui me venait à l'esprit, les enchaînant sans relâche jusqu'à trouver le nom de l'hôpital dans lequel elle était Ma famille & maintenant mon amie mais, surtout celle que j'aimais. Il ne me fallut pas plus de vingt minutes pour me raser & me laver afin de ressembler à quelqu'un de normal & non plus à un gars complètement désespéré. J'étais vide à l'intérieur, seulement j'avais besoin de savoir comment elle allait, enfourchant alors mon vélo, l'air frais vint caresser tendrement mon visage puis avec plus de brutalité au fur & à mesure que la vitesse augmentait. Le paysage urbain défilait sous mes yeux à une vitesse alarmante mais, ce n'était qu'un détail selon moi. Jetant mon vélo sans attendre une seconde devant l'hôpital, je me ruais à l'accueil complètement essoufflé pour avoir enfin la réponse à ma question. « La chambre d'Olive Harper s'il-vous-plait » Dans un silence quasi religieux ma respiration bruyante faisait effet de bombe, sans même me regarder elle me répondit froidement « Je ne suis pas autorisé à vous donner cette information. » Pestant, râlant, utilisant des noms d'oiseaux, il me fallut plusieurs minutes pour me calmer & surtout pour apprendre qu'elle était dans un état stable. six lettres qui voulaient absolument tout dire. Soupirant, heureux de la nouvelle, je sentais mon coeur battre sous ma poitrine à un rythme effréné. Simple signe d'un soulagement. Achetant un bouquet au coin de la rue, je le déposais à l'accueil pour qu'il aille dans sa chambre, je repartis dans l'immensité de la ville, réfléchissant à ce qu'allait être mon avenir. Mon passé était foutu, ma soeur n'aurait pas voulu d'un frère buvant & ressemblant à un homme des cavernes, ma mère si elle avait été encore de ce monde aurait fait une crise cardiaque en me voyant aussi négligé d'ailleurs.
Non je devais continuer à vivre ... Pour eux & pour elle.
« Quelle étrange machine que l'être humain un assemblage de réglages, de cadrants et de signaux dont nous ne pouvons déchiffrer qu'une petite partie. Et encore sans doute, de façon très imprécise. »
« Non Dickens c'est pas ce que je veux. Vas-t-en et je veux plus te revoir. » Alors c'était comme ça que tout allait se finir ? Juste parce qu'elle refusait de voir la vérité en face, d'accepter le fait que je lui plaisais. Cinq ans de mon existence réduit à néant simplement à cause de ça, c'était de la connerie humaine, voilà tout. Bordel, on a qu'une vie, elle devrait pouvoir le comprendre elle, elle qui avait aussi perdue ses proches lors des attentats. Elle devrait avoir comprit que la vie est courte, que tout peut arriver & qu'il faut savoir saisir sa chance au passage. Une envie de crier s'infiltra en moi, crier pour qu'elle comprenne enfin, qu'elle sache que je l'aimais depuis trop longtemps ... Mais, c'était inutile. « Ok » est la seule chose que j'ai réussi à prononcer avant de partir de cet appartement. Claquant sans ménagement la porte, ce fut Central Park qui m'accueillit à bras ouvert, il m'avait fallu une demi-seconde la première fois que je l'avais vu pour savoir que je l'aimais. C'est stupide dit comme ça, je le reconnais parfaitement, seulement c'est vrai, s'il n'y avait pas eu ce devoir de français, nous n'en serions probablement jamais là. En effet, la prof' avait eu la merveilleuse idée de créer les binômes pour un exposé plus qu'important pour la moyenne & concernant la littérature anglaise du XIX° avec Oscar Wilde & son célébrissime « Le portrait de Dorian Gray. » Je m'en rappelle comme si c'était hier, comment l'intello' & le solitaire de la classe se retrouve avec l'une des filles les plus populaires de l'école. Quel cliché typique, celui mit à l'écart qui tombe sous le charme de la fille sous les projecteurs. Pourtant c'est celui qui m'est tombé dessus, j'aurais tellement voulu que ça n'arrive pas. « Parce que tu crois que je ne suis pas capable de parler d'Oscar Wilde ? Sincèrement, tu penses quoi ? Que t'es plus fort que tout le monde. T'étais au courant qu'Oscar Wilde a fait partit des francs-maçons ? » Je le savais, qui ne le savait pas d'ailleurs ? Cependant, je ne dis rien, préférant me taire plutôt que de continuer à l'énerver. Certains disent qu'il faut se battre plutôt que fuir, moi je préférais fuir que de combattre. Notre amitié repose là-dessus, sur le fait que j'ai ouvert ma bouche un peu trop tôt avant de comprendre qui elle était. Nous étions amis certes mais, ça n'est jamais aller plus loin que ça malgré le fait que je l'aimais, comme si j'aurais pu avoir le courage de lui avouer mes sentiments. Seulement, un événement vint tout changer, bouleverser ma vie de long en large. Perte d'une famille, perte de repère, perte de tout en faite, ça change quelqu'un, surtout que j'ai également faillit la perdre elle aussi .... Ça m'a changé. Le garçon perdu qui rasait les couloirs, invisible aux yeux des autres avaient disparu -d'ailleurs petite anecdote, j'étais tellement invisible pour tout le monde que quand mon premier livre est sorti, personne ne l'a remarqué or & je ne sais par quel miracle, la presse en parlait régulièrement-. J'ai prit confiance en moi, je ne rasais plus les murs, j'étais un gars comme les autres en faite & je devenais de plus en plus proche de la jeune femme que je portais dans mon cœur. Il ne s'agissait que d'amitié bien sûr, plus amis qu'avant c'est tout mais, aujourd'hui les choses ont prit une tournure différente, j'ai tenté ma chance parce que je sentais que j'en avais une. Nous n'étions plus amis, on était plus & je le savais, je le sentais, ce n'était pas un simple espoir -tout du moins c'est ce que je veux croire- & maintenant, je me retrouve seul. J'ai perdu la fille que j'aimais & mon amie. Soupirant encore, je commençais à me dire que tout ne tournait pas rond dans ce monde & que finalement le bonheur n'était pas quelque chose de facile à trouver. Sans cesse fuyant, il se rapproche de nous lentement mais, sûrement & quand on croit le toucher, il s'enfuit en courant. Cigarette à la bouche, envie de tout casser, regard vide, super journée en faite. Attrapant mon cahier dans mon sac, j'en sortis un stylo également & le déboucha avec les dents pour plus de rapidité. J'écrivis en gros & appuya bien dessus pour faire ressortir de la page : « Pick me, choose me, love me. » C'était tout con & cela venait littéralement gâcher la page de mon écriture fine, début de mon troisième bouquin, mais je m'en moquais royalement à cet instant précis, j'étais juste énervé. Je repartis alors en direction de son appartement pour scotcher sur sa porte cette feuille. Et tant pis, j'étais en colère, j'avais une envie de tout casser mais, je ne ferais plus le premier pas maintenant, elle avait le choix. Redescendant dans la rue, je me fis le serment de ne rien faire & d'ailleurs c'est ce que je fis. Trois semaines sans aucune de ses nouvelles. Son choix était fait alors. « Le temps passe inexorablement, on ne peut l'arrêter. La vie ne fait qu'avancer & aucun retour en arrière est possible. Si seulement c'était possible, ma vie serait totalement différente, sans doute mieux … Elle ne peut pas être pire qu'aujourd'hui de toute façon. » Le troisième livre serait peut-être différent de celui prévu initialement. Tant pis, il faut bien faire passer l'attente & garder l'espoir.
Dernière édition par Elliott I. O'Hara le Mer 15 Sep - 19:04, édité 5 fois
Pandore C. Atwood
Messages : 74 Date d'inscription : 06/09/2010 Crédits : Cristalline
♣ ON THE ROAD ! ♠ Emploi: ♠ Adresse: Upper West Side. ♠ Relations:
Sujet: Re: Quand le sage montre le ciel du doigt, le singe regarde le doigt. ♣ Elliott Dim 12 Sep - 20:30
Bienvenue =)
Olive Harper-Duck OLIE❥ you got a secret you couldn't keep it.
Messages : 164 Date d'inscription : 07/09/2010 Age : 33 Crédits : psychozee
♣ ON THE ROAD ! ♠ Emploi: Vendeuse chez Barney's boutique de fringue de luxe, école de stylisme. ♠ Adresse: appartement n°556, upper east side ♠ Relations:
Sujet: Re: Quand le sage montre le ciel du doigt, le singe regarde le doigt. ♣ Elliott Dim 12 Sep - 21:21
BIENVENU ENCORE et merci encore d'avoir pris mon scénario
Elliott I. O'Hara
Messages : 8 Date d'inscription : 11/09/2010 Crédits : Unknow
Sujet: Re: Quand le sage montre le ciel du doigt, le singe regarde le doigt. ♣ Elliott Dim 12 Sep - 21:54
Merci beaucoup pour l'accueil . & Prendre ce scénario fut un vrai plaisir .
Charlie A. Blackwood
Messages : 174 Date d'inscription : 06/09/2010 Crédits : Avatar • Psychozee / Gif • damn good
♣ ON THE ROAD ! ♠ Emploi: Infirmière ♠ Adresse: 845 Upper East Side ♠ Relations:
Sujet: Re: Quand le sage montre le ciel du doigt, le singe regarde le doigt. ♣ Elliott Lun 13 Sep - 19:08
Bienvenue !
Cathy Blackfield DON'T BE AFFRAID TO CARE ♣For every step in any walk i'll be your guide.