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| « with you life it's easy » r. | |
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Olive Harper-Duck OLIE❥ you got a secret you couldn't keep it.
Messages : 164 Date d'inscription : 07/09/2010 Age : 34 Crédits : psychozee
♣ ON THE ROAD ! ♠ Emploi: Vendeuse chez Barney's boutique de fringue de luxe, école de stylisme. ♠ Adresse: appartement n°556, upper east side ♠ Relations:
| Sujet: « with you life it's easy » r. Ven 17 Sep - 13:51 | |
| le monde est un théâtre, mais la pièce est mal distribuée. Encore un journée de plus dans ma vie où en me réveillant je ressent cette sensation de manque, cette sensation de vide. On a tous des jours sans, mais lorsque cela dur depuis deux ans, ça sent comme un aire de rengaine. Et lorsqu'en me réveillant je déc roche le téléphone et entend ma mère me dire, « Ma chérie je pars pour Paris dans deux heure, je te ramènerais un souvenir bisous mon cœur. » j'ai comme envie de vomir voyant comment cette femme croque la vie à pleine dent alors qu'elle a perdu tellement. Je raccroche le téléphone dans un soupire. Je sors difficilement de mon lit, les pieds lourds et enrobés de fainéantise direction la salle de bain. Après une bonne douche revigorante, je m'attend à voir Marguerite en plein boulot dans la cuisine me faisant des pancakes à la fraise. Mais au lieu de ça je me retrouve face à un vide béant et déconcertant, après quelque secondes de réflexion je me souviens lui avoir donner son weekend. L'appartement vide je me sens seule, mais heureusement que je ne suis pas si seule que ça. Quelque seconde plu tard ma chienne Daffy se rue sur moi, se réjouissant déjà de passer tout le weekend en ma compagnie. Elle arrive à me faire décrocher le premier sourire de la journée. « Attends ma grande on va aller faire un tour, mais laisse moi m'habiller d'abord hein. » Je me retourne pour aller direction ma chambre et enfiler la tenue que j'avais préalablement préparer sur mon lit. Une robe Chanel jaune, un gilet Dior gris et des bottines noires à talon Jimmy Choo. Et oui même pour aller prendre un petit déjeuné a Central Park et promener ma chienne je prend le temps d'étudier ma tenue, c'est un des vices des stylistes. Une fois habillé, coiffé, maquillé je sors en compagnie de ma chienne attrapant le premier taxi que je trouve, direction Central Park. C'est une habitude que j'ai d'aller tout les samedi matin à Central Park avec Daffy, et aussi avec Elliott. Ah, oui lui, l'idiot qui a eu la bonne idée de me dévoiler des sentiments qui n'ont pas du tout lieu d'être dans notre relation. Je ne suis pas amoureuse de lui, non je ne suis pas amoureuse de lui, mais non je vous dis que je ne suis pas amoureuse de lui. Je n'ai pas envie de me foutre dans la merde, dans ce tourbillon qu'en l'amour. Je n'ai pas envie de me sentir lier à une personne à telle point que si je la perdais je n'en survivrais pas. La fragilité, c'est un mot qui me correspond assez bien maintenant, et tout ce qui est fragile est à prendre avec beaucoup de précaution. Et lui non il m'embrasse me dit qu'il m'aime et me laisse ce mot débile sur ma porte, « pick me, chose me, love me. » Il a fait une erreur, il a ouvert la boite de pandore. Maintenant quoi qu'il arrive plus rien ne sera comme avant, on pourra plus se rendre à Central Par tout les deux et rire de tout des gens qui passe. On ne pourra plus se rendre dans un bar le soir, à parler de tout et de rien à passer une soirée entre amis basique, on ne pourra plus regarder les matchs du super ball tout les deux à crier sur les joueurs mollassons et à boire de la bière. On est des amis, alors que rien ne nous prédestinait à l'être. Je me perd dans mes pensées si bien que je manque d'oublier de passer à la boulangerie en face de Central Park m'acheter un éclaire au caramel. Muni de ma viennoiserie j'entre dans Central Park, Daffy en laisse marchant à pas décidé devant moi impatiente de retrouver notre endroit. La vie d'un être humain est rythmé par des habitudes qui nous donne l'agréable impression de plénitude dans ces moments là. Cassant le rythmé effréné de la vie new-yorkaise, en s'asseyant tranquillement au pied d'un sol pleureur regardant notre chienne happer les quelques papillons de passages. Mais ces quelques moments ne suffissent pas à vous rendre heureux, ou en tout cas pas moi. Je n'arrête pas de tergiverser de me faire des scénarios pas possible ou la vie serait tellement différente et tellement plus facile. Peut être que dans un de ces scénario je me donnerais une pointe de courage et d'audace pour oser rappeler Elliott et lui dire à quel point il me manque et lui dire qu'il à raison. Mais ce monde n'est que chimère, je ne pense pas que l'idée d'une relation amoureuse soit seine dans ma vie actuelle. A quoi bon se lancer dans un truc qui est voué à l'échec, qui est voué à la souffrance mutuelle. Vous aller me dire qu'en ce moment je ne suis pas bien heureuse de toute manière, alors pourquoi pas essayer de toucher le bonheur du bout des doigts ? Parce que la chute sera encore plus douloureuse. Daffy se mit à courir comme une folle nous étions arrivé à destination je due courir moi aussi pour suivre le rythme de ma chienne. Je détacha Daffy de sa laisse et la laissa gambader dans cette étendue verdoyante, moi je sortie une couverture de mon cabas en osier et m'y assis une fois étaler sur le sol. Mon calepin à croquis dans la main, je commença dessiner ce qui me passait par la tête. Pas de croquis de vêtements non ça je n'y avait plus beaucoup goûts en ce moment, là je dessinais pour le plaisir de dessiner. Et sans m'en rendre compte, laissant le crayon se balader sur ma feuille blanche un visage familier y apparut. Je ne sais pas ce qui me surpris le plus, l'identité de la personne que je dessinais où sa silhouette que j'apercevais au loin se dirigeant vers notre lieu de tranquillité à Daffy et moi. Je ne su que faire, ramasser mes affaires et fuir en courant, mais pour ça il faudrait que je remette à mes pieds mes Jimmy Choo et j'en avait pour un moment en plus de ranger la couverture dans mon sac mon calepin et convaincre Daffy qu'il était tant de rentrer il serait déjà arrivé à ma hauteur et verrait à quel point je suis mal à l'aise et à quelle point je le fuit. Mauvaise idée. Je me décida à rester là, et après tout son message était claire c'était à moi de faire le premier pas selon lui alors peu être qu'il ne fera que m'esquiver. Mais c'était sans compter sur Daffy qui à sa vue lui saut littéralement dessus. Je continua à dessiner faisant comme si de rien était, une tactique lâche et pitoyable je vous l'accorde surtout lorsque mon dessin le représente lui. Je le cacha dans mon sac rapidement et commença un autre dessin, un truc tout moche et stupide ressemblant à une fleur obèse.
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| | | Elliott I. O'Hara
Messages : 8 Date d'inscription : 11/09/2010 Crédits : Unknow
| Sujet: Re: « with you life it's easy » r. Sam 18 Sep - 0:13 | |
| Trois semaines que nous ne nous étions pas vus & encore moins parlé. Trois semaine de silence radio, ça commençait a faire vraiment long, pourquoi elle ne m'avait toujours pas appelé ? Ce n'était pas normal. Ah moins que je me sois vraiment planté sur ce coup-là … Alors elle ne m'aimait pas tout simplement, elle voulait juste un ami & puis c'est tout, elle n'avait jamais ressentit plus que de l'amitié. Pourquoi est-ce que j'avais autant de mal à y croire ? Parce que cette solution fait trop mal sûrement. Une personne de plus de perdue dans ce monde de folie pure & simple. Je dois avouer que je commençais légèrement à saturer à ce niveau-là. Je m'étais habitué à sa présence, son odeur, son sourire, son rire cristallin, je m'étais habitué à sa personne, j'avais besoin d'elle parce qu'elle me donnait l'impression que le monde tournait de nouveau rond & tout était en train de partir en vrille comme si la terre n'était qu'une toupie géante que l'ont peut s'amuser à tourner quand on veut. Je laissais tomber la cendre de ma cigarette par terre, et recommençais à gribouiller sur ma feuille blanche, c'était le dessin d'un cœur brisé avec une hache. Mignon, pas vrai ? Mais, elle avait eu le temps de me rappeler, de réfléchir quoi. TROIS SEMAINES ! Faut pas exagérer non plus, commençant de nouveau à paniquer à l'idée de me retrouver seul, je me tapais la tête contre le banc sur lequel j'étais assis. Il devait être au alentour de huit heure du matin, j'étais là depuis plus d'une heure. Quand le sommeil ne veut pas venir à vous, il n'y a absolument rien à faire & la seule chose qui m'est venue à l'esprit c'est de venir ici. Central Park, magnifique lieu de verdure dirons nous mais, c'était un peu plus que ça, témoin du temps, porteur de souvenir. Combien de fois étais-je venu me promener ici avec Olive ? Il faudrait plus d'une centaine de paire de main pour pouvoir le compter. L'amour est simple en apparence & d'une complexité effrayante en réalité, il suffit qu'un élément change pour que tout le reste soit bouleversé. Il avait fallu qu'elle me rejette pour tout remettre en question. Cependant, cela m'avait paru si évident au départ. « Il faut juste se lancer. C'est comme le chat de Schrödinger, je n'ai aucun moyen de savoir si le chat est vivant ou mort avant d'avoir ouvert la boîte. » J'avais eu besoin d'ouvrir cette boîte pour voir s'il était mort ou vivant. Cela faisait cinq ans que je l'aimais & que je n'avais pas bougé d'un poil, non … Il était temps d'être fixé & c'était maintenant le cas. Le chat était bien mort. Buvant une nouvelle gorgée de mon café froid, je continuais à laisser ma plume se promenait au grès de son envie sur mon cahier, les yeux étaient peut-être fatigués mais, mon cerveau fonctionnait rapidement, j'avais des millions d'idées qui se bousculaient dans mon cerveau, ne demandant qu'une chose, être couché sur le papier seulement, il n'était pas non plus question de faire un gros brouillon, alors je listais les différentes idées dans l'espoir de pouvoir en placer ne serais-ce que la moitié. Remplissant feuille après feuille sans relâche, je voyais les gens se succéder, la plupart étant des gens venant faire leur jogging jusque-là, les choses changèrent, les couples devinrent majoritaire, ils s'étaient fait passer le mot pour venir prendre leur petit-déjeuner en amoureux ce matin. Il se faisait tard, ou tôt pour la plupart des gens ici. Il était temps de rentrer, de recommencer à douter sur tout, sur le passé, le présent & le futur, sur ma vie, mes choix, mes idées. Temps d'avoir peur & d'être confronter à l'incertitude de nouveau. Rangeant rapidement mes affaires, je me dirigeais à grand pas vers la sortie & vers mon lit, la musique à fond pour se tenir réveiller, quoi de mieux que Are You Gonna Be My Girl pour ça ? Je marchais paisiblement, regardant par terre plutôt que devant moi, il me fallut quelques secondes pour remarquer ce chien qui se dirigeait en courant vers moi, l'animal aboyait, tournait autour de moi, prêt à s'amuser. Me baissant pour le caresser tendrement, je remarquais la silhouette de mon amie quelques dizaines de mètres plus loin, j'avais bien fait de m'habiller avec soin ce matin même si cela n'avait guère d'importance. Ce n'était pas parce que je portais des chaussures Paul Smith, un jean Diesel, un tee-shirt légèrement bleu col en V & un gilet d'homme gris Calvin Klein qu'elle tomberait finalement amoureuse de moi. Ma mère par contre, elle serait heureuse de me voir ainsi plutôt qu'habiller de mes anciens tee-shirt trouvait sur internet. Jouant encore quelques secondes avec Daffy, je me dirigeais vers la maitresse de celui-ci pour lui ramener, c'est ainsi qu'à quelques mètres d'elle, je me passais la main dans les cheveux légèrement gêné par la situation, avant de me rendre compte que je les avais fait couper assez court deux jours avant. Et merde maintenant, un bonjour, un minimum de conversation pour faire semblant d'être dans de bon terme & l'un de nous deux trouverait une excuse foireuse pour s'en aller, l'autre n'osant pas le contredire car, tout aussi gêné par la situation en rajouterait une couche en avouant devoir faire quelque chose lui aussi, d'aussi foireux. « Salut. » Petit sourire amical, cinq minutes de gêne & nous pourrions tous les deux retrouver la solitude qui nous entourait depuis quelques jours. « Comment vas-tu ? » Rien qu'avec ces deux questions de toute façon, la conversation était vouée à l'échec. Le « oui & toi ? » tuait généralement la conversation aussi tôt, puisque la seule réponse possible était un oui & qu'il n'y avait plus rien à dire après. De toute façon, elle savait parfaitement que ça ne pouvait pas aller. Tant pis. | |
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