CINTIA ♣ Give a little bit of your love to me.

♣ IDENTITY

NOM ET PRÉNOMS: Backström, Cintia-Dale. Un nom peut rependu. On peut croiser 3 ou 4 ‘John’ dans sa vie, mais les chances sont minces qu’il en aille de même pour les ‘Cintia-Dale’. Ce prénom s’expliqua simplement; non Mr. Et Mme. Backström n’étaient pas les précurseurs de la mode qui veut que les stars hollywoodiennes donnent des noms plus étranges et peu communs à leur nouveau-né. D’abord, Cintia. Simple, féminin. C’était le prénom auquel ils avaient songé durant la première grossesse de Madame au cas où l’enfant serait une fille. Ce fut un garçon; qu’ils appelèrent Dale. Vous venez sans doute de faire le lien – ou le calcul, comme un plus un est égale à deux. Dale aurait été le grand frère de Cintia s’il n’était mort à l’âge de un an dans un accident de voiture qui a épargné la vie à ses parents. Deux ans plus tard, ils tentaient d’avoir un nouvel enfant, de regarder vers l’avant et nous l’arrière. Ils décidèrent d’unir au prénom Cintia celui de leur fils disparu, à sa mémoire. Backström est un nom d’origine suédoise.
ÂGE : Vingt-deux ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 31 Octobre de l’an 1981.
NATIONALITÉ : Américaine.
OCCUPATION : Serveuse dans un café le jour et superhéros danseuse de cabaret le soir.
GROUPE : New Yorkais

♣ SOME QUESTIONS ABOUT YOU

DESCRIPTION PHYSIQUE : La première chose que l’on remarque en général chez Cintia, c’est sa chevelure brune. Très longue, toujours bien coiffée – lissée ou bouclée – avec du volume qui encadre bien son visage aux traits fins et délicats. Ses sourcils sont arqués, ce qui lui accorde toujours un petit air provocateur, joueuse. Ses yeux sont d’un brun foncé, presque noir lorsque le soleil ne plombe pas sur ceux-ci, on dirait un puis sans fond. S’en suit alors son long cou, délicat – à l’image du reste de sa silhouette d’ailleurs. Elle possède de longs bras, minces dotés d’une souplesse acquise avec des années de danse. Bien qu’elle ait une toute petite taille et qu’elle soit mince, son corps possède des rondeurs naturelles et on lui découvre sans mal une silhouette de type sablier lorsqu’elle porte des vêtements plus ajustés. Pour terminer, il y a ses jambes. Très longues et fines. Ses membres, bien qu’ils puissent avoir l’air frêle, sont en fait très puissants et endurants.

VOTRE VISION SUR LE 11 SEPTEMBRE : Cintia était à l’école lorsque c’est arrivé; à la School of American Ballet, où ses camarades et elle faisaient leur générale pour le spectacle – qui fut annulé par la suite – qui avait le soir. La voix du directeur se fit entendre dans l’auditorium silencieux. Les danseurs ne lui donnèrent pas la chance de terminer son message qu’ils s’étaient tous rendu dans le couloir où se trouvaient des moniteurs qui diffusaient les images en direct filmées par des hélicoptères et des caméramans de diverses chaînes de nouvelles. C’était l’incompréhension qui s’affichait sur la majorité des visages des étudiants. Était-ce un accident ? Pour l’instant rien n’était confirmé, mais on suspectait un attentat… Puis, sous les regards horrifiés des étudiants la deuxième tour fut touchée. Les sanglots, les cris, les pleurs, … La tragédie touchait tout le monde. De près ou de loin. C’était de près qu’avait été touchée Cintia. Son père travaillait dans la tour qui avait été touchée en premier et sa mère dans l’autre. Majeure a la mort de ses parents, elle a hérité de la maison familiale et de l’argent de ces derniers, mais était une famille dans la ‘moyenne’, elle n’eut assez d’argent que pour payer les emprunts qu’avaient fait ses parents pour ci et ça et en mettre le reste dans un compte épargne à la banque qu’elle ne toucherait qu’en cas d’urgence. Elle avait d’abord essayé de vivre dans la maison, mais c’était inhumain. Tout étaient à ses parents. Elle s’enfermait dans sa chambre et ne parvenait à y sortir. Le matin, elle pouvait sentir l’odeur des œufs et du bacon et elle dévalait les escaliers, affamée, heureuse de voir ses parents. Elle constatait que tout ça n’était que le fruit de son imagination et si seulement elle aurait pu trouver réconfort à l’extérieur… Les voisins la regardait comme une extraterrestre. Les chuchotements des commères; « c’est elle qui a perdu ses parents dans la tragédie… » Elle ne pouvait pas aller au supermarché sans qu’on vienne la voir, les bras ouverts, les larmes aux yeux. Elle n’avait pas besoin de la tristesse de ou la compassion des autres. Elle n’essayait que de survive et ce poids lui était suffisant sur les épaules. Après deux mois, elle mis en vente la maison et s’installa dans un appartement, s’offrir une voiture et peut enfin jouir d’une vie où, au centre de ville de New York, elle n’est qu’une fille parmi tant d’autres. Pour ce qui est de la prestigieuse School of American Ballet, elle n’y a jamais remis les pieds.


♣ TELL ME WHO YOU ARE

AVATAR : Nina 'adorable créature' Dobrev.
PSEUDO/PRÉNOM : A venir, si vous êtes gentils !
ÂGE : Dix-huit ans, toutes mes dents (+2 dents de sagesse complètement poussées et une dent de bébé qui s'accroche à moi )
OU AVEZ-VOUS TROUVÉ FEELING GOOD ? : Par Bazzart, ma Chérie.

♣ MY LIFE IN WORDS

Le club était plein à craquer. Il faisait chaud, mais les gens s’amusaient. Tous avaient des sourires béats accrochés aux lèvres. Tous les sièges étaient occupés – à l’exception de chaises ici et là abandonnées le temps d’une cigarette et d’une bouffée d’air frais. Le prochain numéro était celui de Cintia, le premier qu’elle avait dansé après avoir été embauchée au Cabaret. La chrographie se voulait provocante et rock n’ roll. Livrée par les haut-parleurs, la guitare électrique envahit le club et enterra les voix graves et masculines qui comme une bruit de fond bourdonnaient alors que les hommes parlaient affaires. Le rock de Supergrass se faisait attendre alors que les lumières s’allumèrent sur scène. Au même rythme que le batteur sur l’air de Diamond Hoo Ha Man, le cœur de Cintia battait. Nervosité, excitation, appréhension, … Tant d’émotions qui provoquaient ce rush, cette adrénaline. C’était ce moment de tension, alors que tous les yeux des clients étaient rivés sur sa silhouette tandis qu’elle leur faisait toujours dos qui lui rappelait pourquoi elle ne regrettait pas d’avoir abandonné le ballet et l’école. Avant une performance de ballet, Cintia-Dale avait toujours été nerveuse, anxieuse et chaque fois elle devait aller se jeter de l’eau fraîche au visage pour vaincre cette douleur en son ventre causée par le trac. Au cabaret aussi elle ressentait le trac, mais ce n’était pas le même trac. C’était un bon trac. Elle savait qu’elle n’allait pas être jugée, notée. Elle n’était là que pour s’amuser et divertir ces messieurs. Et, putain, ça elle savait le faire.

Vers les trois heures du matin, le club commençait à se vider. Les filles ne montaient plus sur scène, mais le service aux tables continuait encore. Les hommes, leur cravate encore accrochée à leur cou, répondait nerveusement à leur portable, expliquant probablement à leur femme comment, pauvres victimes, ils avaient été traînés de force au Cabaret par leur patron qui insistait pour qu’ils soient présents histoire de bien conclure les affaires avec leurs nouveaux clients. La vérité était qu’ils avaient besoin de ce moment de détente comme tous les autres hommes qui formaient les spectateurs. C’était leur échappatoire, le moment de la semaine qu’ils attendaient avec impatience.

Sortant du Cabaret une heure avant que le soleil ne soit complètement levé, Cintia inspira longtemps dans l’air frais et rafraîchissant de l’extérieur. La ville dormait. Enfin, New York ne dormait jamais complètement, mais il n’y avait pas plus calme qu’à cette heure là. Le moment préféré de Cintia. L’adrénaline était retombée et son corps était épuisé, endoloris par les corsets et les talons trop hauts. Qui aurait pu croire que sa vie prendrait un tel tournant. La ville sérieuse, de bonne famille qui termine orpheline et dans un cabaret qui lors de ses bonnes soirées aurait pu faire rougir le Moulin Rouge lors des bonnes vieilles années de celui-ci. Les yeux clos, la tête et le dos pressés contre le mur de brique frais, elle profitait du moment. « You’ve got to be kidding me! Cintia! Cintia-Dale ! » Les yeux de la danseuse ouvrirent aussitôt. Elle se redressa et observa avec stupéfaction les trois jeunes gens qui se trouvaient devant elle. Moira, Dylan et Reachel. Trois danseurs de la School of American Ballet. Trois de ses anciens camarades. « Où étais-tu passée ?! » Questionna l’une de deux filles alors qu’elle se précipita vers la brunette, collant son corps frêle, mais fort contre Cintia. « Tu as abandonné l’école, pourquoi ?! » Ajouta-t-elle alors qu’elle ramenait de mauvais souvenirs en tête de son amie retrouvée. Après de longues secondes de silence, elle comprit son faux pas. « Oh non. Je suis désolée… Bien sûr, je sais pourquoi tu es partie. Mais, je voulais dire, pourquoi n’es-tu pas revenue… Les professeurs étaient complètement déconcertés de ton abandon. » Ils ne pouvaient pas comprendre, évidemment. Son monde c’était littéralement écroulé le jour des attentats. Littéralement. Il lui aurait été simplement impossible de simplement retourner à l’école le lendemain et de pratiquer ses enchaînements à la barre. Toute sa vie elle avait été assidue et concentrée quant à la danse, et suite à la mort de ses parents, une profonde indifférence pour le ballet s’empara d’elle. « Que faites-vous ici, à une heure pareille de toute façon ? » Interrogea Cintia, changeant subtilement le sujet de la conversation. Les trois amis partagèrent un rire et expliquèrent à l’ancienne ballerine qu’ils étaient allés voir une pièce à Broadway et qu’ensuite ils avait décidé de visiter des tas d’endroits où ils n’avaient jamais même seulement songé à mettre les pieds. Puis ils lui renvoyèrent la question. « Je travaille … ici. Au Cabaret. Je suis danseuse. » Elle déballa tout. L’incompréhension teintait les trais sur les visages de ses anciens camarades. « Si tu as besoin d’argent, je suis sûre que mes parents pourraient te venir en aide… Il y a d’autres solutions, tu sais. » Répliqua Moira, concernée.

« Écoutez… J’ai été ravie de vous revoir et de voir que vous allez tous bien, mais je dois rentrer. J’ai eu une nuit éprouvante et je dois me reposer. » Elle hésita. « Et si vous voulez savoir, j’ai abandonné l’école parce que ça me rendait malade. La simple vue de mon tutu et de mes chaussures me donnaient envie de vomir. La dernière chose que j’aurai dite à mes parents aura été que je leur en voulais de m’avoir forcée toute ma vie à faire du ballet alors qu’ils n’étaient même pas fichus d’assister à nos spectacles depuis la première année. Et ils sont morts. Pendant que j’étais à ce foutue école. Alors, croyez-moi, la dernière chose que j’ai envie de faire c’est d’attacher mes cheveux dans un de ces horribles chignon qui donnent des maux de tête et d’enfiler mes bas-collants. » Expliqua-t-elle, bouillante. Elle tourna les talons et marcha en direction de son appartement. Le plus étonnant c’était qu’elle sentait qu’un poids énorme avait été enlevé de ses épaules. C’était la toute première fois qu’elle disait à voix haute ces choses. Allant de son aversion pour le ballet à sa dispute avec ses parents le matin de leur mort.