Pandore C. Atwood
Messages : 74 Date d'inscription : 06/09/2010 Crédits : Cristalline
♣ ON THE ROAD ! ♠ Emploi: ♠ Adresse: Upper West Side. ♠ Relations:
| Sujet: Never say never ♣ Pandore ♥ FINISH Lun 6 Sep - 18:44 | |
| TUMBLR. ♣ IDENTITY
NOM ET PRÉNOMS: Atwood, Pandore Caty. Ne me demandez pas pourquoi mes parents ont choisi Pandore, je n'en sais strictement rien. Je n'ai jamais aimé ce prénom mais je n'ai pas le choix, il faut bien que je le porte. Caty, c'est le prénom de ma grand-mère maternelle. ÂGE :22 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 15 janvier, New - York. NATIONALITÉ : Américaine. OCCUPATION : Je ne fais rien de spécial mis à part que je passe beaucoup de temps à peindre. GROUPE : New-Yorkais.
♣ SOME QUESTIONS ABOUT YOU
DESCRIPTION PHYSIQUE : Je suis belle. Tout le monde me le dit. Surtout les mecs que je croise en boîte de nuit. Vous en connaissez beaucoup des jeunes femmes ayant un physique comme le mien ? La chose que j’aime le plus chez moi, ce sont mes cheveux. Je pourrai passer des heures à les coiffer. La plupart du temps, je les laisse tomber sur mes épaules. Mais il arrive parfois que l’envie me prenne de les attacher en chignon. Ondulés ou lisses, je les fais selon mon envie. Niveau vestimentaire, je m’habille à la mode. Je n’irai jamais acheter quelque chose dans une boutique de seconde main, ce n’est pas pour moi. Je suis mince, peut être un peu trop même mais sachez que je mange à ma faim. Je ne fais aucun régime, je me nourris sainement. VOTRE VISION SUR LE 11 SEPTEMBRE : Ma vision sur le 11 septembre ? Et bien comment dire ?...C’est assez négatif. A cause du 11 septembre, j’ai failli perdre mon meilleur ami. Dans un sens, je l’ai perdu. Aaron n’est plus le même. J’ai encore l’espoir que tout redeviendra comme avant. En résumé, ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire, comme dans celle de milliers d’autres personnes.
♣ MY LIFE IN WORDS
On connait la vraie valeur d'un moment, qu'une fois qu'il est devenu un souvenir. Goodnight de La Rocca résonne dans ma chambre. Je suis tranquillement installée dans mon lit, les yeux fermés, la couverture recouvrant ma tête. Cette musique provient de mon BlackBerry posé sur ma table de chevet. Je n’ai aucune envie de bouger le moindre centimètre de mon corps pour répondre à cet appel. La sonnerie s’arrête soudainement. Je souris, me retourne dans mon lit et m’apprête à me rendormir lorsque la musique retentit une nouvelle fois. Mais pourquoi n’avais-je pas mis mon portable en silencieux la veille ? Furibonde, je me relève sans grâce, telle une brute et empoigne mon portable. J’appuie sur l’une des touches et le colle à mon oreille. «Pan..Pandore ? » Cette voix, c’est celle de mon meilleur ami, Aaron. C’est étrange mais rien qu’à entendre le son de sa voix, j’ai l’impression qu’il va m’annoncer une catastrophe. « Ne me dis pas que je te réveille là ? Bordel Pandore ! Tu as encore passé ta soirée à faire la fête, c’est ça ? » Je me retiens de rire. Il n’est pas mon meilleur ami pour rien. Il me connait par cœur. En même temps, ce n’est pas difficile de deviner que j’étais à une soirée la nuit dernière. J’y avais d’ailleurs rencontré un très charmant jeune homme tout à fait à mon goût. Nous n’avions cependant pas été plus loin que le simple baiser sur les lèvres. Allez donc savoir pourquoi. « Tu as gagné. Mais pourquoi tu m’appelles à cette heure-ci ? Il est tôt. » Je jetai un coup d’œil à mon réveil. 10h47. Oups, il n’était peut être pas si tôt que ça après tout. « T’as oublié, je le savais ! Je te signale qu’on avait rendez – vous, toi et moi, au StarBuck pour discuter de mon futur stage…Ca ne te rappelle pas quelque chose ? » Et un deuxième oups. Mais pourquoi avais-je tendance à oublier toutes les choses qui ne me concernaient pas en moins d’une nuit ? Maintenant qu’Aaron m’en parlait, je me souvenais très bien qu’on avait arrangé ce rendez-vous hier, en fin de matinée. Aaron faisait des études en économie et avait réussi à obtenir un stage dans l’une des tours jumelles. « Ah oui, juste. Ben écoute, laisse moi le temps de manger un truc et de m’habiller et je suis là dans une trentaine de minute ok ? » Je raccrochai et sautai hors de mon lit. Je sortis de ma chambre et me rendis dans la cuisine. Là, je bus un verre de jus d’orange, pris un croissant à la volée et remontais dans ma chambre. Je le mangeai tout en fouillant dans mon dressing à la recherche d’une tenue potable.
Le Starbuck, l’un des endroits où tous les jeunes adultes se réunissaient à New-York. Je passai une bonne partie du temps de midi à parler avec Aaron, le conseillant sur ce qu’il devait faire ou ne pas faire, ect… Entre Aaron et moi, cela avait toujours été très ambigüe. On pouvait passer une journée entière à rigoler pour, dès le lendemain, se chamailler pour des conneries. Mais on s’entendait bien. J’avais l’impression qu’il me complétait. On est inséparable. Demandez- moi de passer deux jours sans lui parler, je vous répondrai que ce serait impossible. Je ne me vois pas avancer dans la vie sans lui, je tiens énormément à lui. Un capuccino à la main, j’observe mon meilleur ami. Lui aussi me regarde. Droit dans les yeux, c’est à celui qui baissera le regard en premier. Généralement, c’est lui qui gagne. Quand je le fixe ainsi longuement, une boule se forme toujours dans mon ventre. Mais cette fois, c’est Aaron qui baisse les yeux en premier. J’hausse les sourcils, étonnée. « Ce jour est à marquer au calendrier. » dis-je en rigolant. Aaron ne rigole pas, il relève ses yeux sur moi. Son regard est plus pénétrant que jamais. Je ne sais plus où me mettre tellement ça me met mal à l’aise. « Pandore, je… » Oui, quoi ? Qu’avait-il à me dire et qu’il n’arrivait pas à faire sortir de sa bouche ? Je le vis soupirer et passer une main dans ses cheveux. « Non…Pas maintenant. Je dois y aller. Je te téléphonerai demain pour te dire comment ce sera passé ma journée. ». Je n’ai même pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il me donne un tendre baiser sur la joue et qu’il sort du café. J’aurai tellement aimé savoir ce qu’il allait me dire…Tellement.
█ Le lendemain, 11 septembre 2001.
« Pandore ! Réveille-toi ! » J’ouvre les yeux et je découvre ma mère, assise sur mon lit. Son regard est triste, très triste. Je comprends tout de suite qu’il s’est passé quelque chose. Quelque chose de grave. « Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? C’est papa ? » Pour toute réponse, elle prend la télécommande de ma télévision et appuie sur le bouton pour l’allumer. Et là, je découvre l’horreur. Devant mes yeux, à la télévision, je vois les deux tours jumelles en feux. Un bandeau défile en continu en bas de l’écran. Avions, attentats, Pentagone, les deux tours jumelles, détournement, morts,… J’ai les larmes aux yeux. Aaron. Mon premier réflexe est de lui téléphoner. Ma bouche s’ouvre toute seule lorsque j’entend une voix féminine me dire « Votre correspondant n’est plus disponible. » Je pousse un cri et me rue dans la salle de bain, laissant ma mère sur le lit. J’enfile rapidement un slim et un tee shirt, j’empoigne mon sac dans lequel je fourre mon portable et sort de ma chambre. Ma mère court derrière moi, me disant de ne pas y aller. « Je dois y aller maman ! C’est mon meilleur ami ! C’est Aaron bordel ! Je peux pas le laisser là bas, seul. Il est peut être blessé. » Je quitte l’appartement en quatrième vitesse. Je cours, je ne fais même pas attention aux gens que je bouscule. De toute façon, ils vont dans la même direction que moi. J’ai peur, très peur, j’ai froid aussi. Mon cœur va exploser. Dans ma tête, je me repasse tous les moments qu’on a vécu ensemble. J’avais l’impression de ne pas en avoir assez profité et ça me rendait malade.
Des cris. Des larmes. Du sang. De la fumée. De la poussière. Beaucoup de poussière. Les deux tours se sont effondrées et moi je suis là, appuyée contre une barrière métallique dressée par les policiers pour empêcher les gens d’avancer. Les ambulances arrivent, les pompiers aussi. Des personnes arrivent dans notre direction, elles sont couvertes de poussières, certaines ont du sang sur elles. Toujours pas d’Aaron à l’horizon. J’essaie de me dire qu’il s’en est sortit, qu’il a réussi à sortit de la tour à temps. Mais j’ai du mal à y croire. Dans toute cette cohue, c’est à peine si j’entends mon portable sonner. Je le sors rapidement de mon sac. Le numéro ne me dit rien. « Allo ? Mademoiselle Atwood ? » « Oui, elle-même. A qui ais-je l’honneur ? » « Ici le Mount Sinai Hospital. Votre numéro apparaissait comme étant le dernier composé par un certain Aaron Parker. Vous le connaissez ?» Un blanc. Un long blanc. Que va-t-on me dire ? Qu’il est mort ? Blesser ? « Oui, je le connais. C’est mon meilleur ami. Il va bien ? Je vous en supplie, répondez moi que oui ! » « Ecoutez, il est arrivé dans un triste état Il est actuellement en salle d’opération. On n’arrivait pas à joindre sa famille. Vous pourriez venir pour remplir certains papiers administratifs s’il vous plait ? ».
L’hôpital était bondé. Rempli de gens blessés, certains, allongés sur un lit, avaient été recouverts d’un drap blanc. J’avais rempli les papiers machinalement, comme un robot. J’avais envoyé un message à mes parents pour ne pas qu’ils s’inquiètent. Pendant plus de deux heures, je restai là, au milieu des blessés et en compagnie d’autres personnes qui attendaient des nouvelles d’un proche. Un médecin vint finalement me voir. Aaron s’en était sortit. Une jambe cassée, quelques côtés également. Il avait apparemment réussi à sortir avec que les tours ne s’effondrent avec l'aide de quelqu'un qui l'avait porté. J’étais contente. Seulement, le médecin ajouta quelque chose. « Votre amie est dans le coma. » En vie mais dans le coma. A quoi ça rimait ? Je fus conduite auprès de mon meilleur ami. J’eu un choc en le voyant là, allongé dans un lit, des fils un peu partout, un tube dans sa bouche, une jambe dans la plâtre. Je m’installai dans l’unique fauteuil de la chambre que je rapprochai au maximum du lit. Une infirmière entra et chipota quelques instants au baxter. Elle me regarda avec un air compatissent et me conseilla de lui parler avant de quitter la pièce. Je pris l’une des mains d’Aaron dans la mienne et je me mis à lui parler. De tout et de rien. Je me promis de faire ça jusqu’à son réveil.
█ Septembre 2003.
Deux ans. Pratiquement deux ans se sont écoulés depuis ce terrible jour où beaucoup de personnes ont perdu la vie. Bientôt deux ans que j’avais appris qu’Aaron était dans le coma. Durant tout le temps qu’il était resté dans le coma, je restais près de lui. Chaque jour, après les cours, je venais le voir et je lui parlai. Je lui racontai ma journée, les derniers potins, l’actualité. Parfois, je lui lisais un livre aussi. Aaron recevait souvent la visite de ses amis, de sa famille. Ses parents, étant souvent à l’étranger pour leur travail, ne venaient pas souvent. Mais lorsqu’ils venaient, on pouvait lire dans leurs yeux tout l’amour qu’ils portaient à leur fils. C’en était très touchant. Au bout d’un an dans le coma, j’en étais arrivée à me demander si un jour, j’entendrai à nouveau le son de sa voix. Si un jour, je pourrai de nouveau lui parler, rigoler avec lui. Les médecins ne savaient pas se prononcer sur son cas. Ils disaient qu’il fallait laisser faire. Que peut être qu’un jour, il se réveillerait. Peut être qu’il ne se réveillerait jamais. On ne pouvait pas savoir. Je commençais à perdre espoir. Petit à petit, j’avais de moins en moins d’entrain à lui parler. Après tout, il n’entendait rien hein ? Au début, ça m’avait fait du bien de lui parler ça me permettait d’évacuer ma douleur. Mais à force, cette douleur ne partait plus, elle restait coincée dans mon cœur. Un jour pourtant, Aaron s’est réveillé. On était le 12 juillet 2003. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais en train de mettre un nouveau bouquet de fleur dans le vase posé sur l’appui de fenêtre lorsque j’entendis du bruit. Je me retournai et je vis Aaron, les yeux ouverts. Il me regardait. Ses mains se portèrent au tube qu’il avait dans la bouche et il essaye de le tirer. Très vite, je fus à ses côtés et l’empêchai de le tirer. J’appelai les infirmières et le médecin qui accoururent rapidement. Le reste se passa très vite. J’étais heureuse que mon meilleur ami soit sorti du coma, très heureuse. J’aurai cru que notre relation serait la même qu’avant mais je me trompai. Il avait changé. Le coma l’avait changé. Cette catastrophe l’avait changé. Aaron n’était plus le même. Mon meilleur ami n’était plu. Oh, on se parlait toujours mais quelque chose avait changé. Il était parfois distant, dans ses pensées. Il pouvait passer plusieurs minutes à contempler les nuages en m’ignorant. Nous ne sommes plus aussi complices qu’avant. La vie est dure.
♣ TELL ME WHO YOU ARE
AVATAR : La belle, l'unique Leighton Meester. PSEUDO/PRÉNOM :Mam' en pseudo mais Céline pour les intimes. ÂGE : 19 ans. OU AVEZ-VOUS TROUVÉ FEELING GOOD ? : Via Bazzart.
Dernière édition par Pandore C. Atwood le Mar 7 Sep - 13:07, édité 20 fois | |
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Cathy Blackfield DON'T BE AFFRAID TO CARE ♣ For every step in any walk i'll be your guide.
Messages : 163 Date d'inscription : 13/08/2010 Crédits : © PROM QUEEN (avatar). ♣ livejournal (icons).
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| Sujet: Re: Never say never ♣ Pandore ♥ FINISH Lun 6 Sep - 18:46 | |
| LEIGHTON la magnifique Bienvenue | |
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Dean Hawkins HAPPY IN YOUR HANDS ☂ I'm not gonna write you a love song
Messages : 82 Date d'inscription : 14/08/2010 Age : 36 Crédits : avatar • cristalline; icons • livejournal
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