JULIET ♦ I Speak Because I Can [TERMINEE]

CRISTALLINE.

♣ IDENTITY

NOM ET PRÉNOMS

ÂGE

DATE ET LIEU DE NAISSANCE

NATIONALITÉ

OCCUPATION

GROUPE

♣ SOME QUESTIONS ABOUT YOU

DESCRIPTION PHYSIQUE :

VOTRE VISION SUR LE 11 SEPTEMBRE :

♣ TELL ME WHO YOU ARE

AVATAR

ÂGE

OU AVEZ-VOUS TROUVÉ FEELING GOOD ?

♣ MY LIFE IN WORDS

JULIET ♦ I Speak Because I Can [TERMINEE] Tumblr_l83nqaJ1yQ1qas872o1_500

'Vous savez, si ça ne vous plait pas vous n'êtes pas obligé de rester, simplement de payer.'

Lâcha la rousse d'une voix sèche au client mécontent. Juliet n'était pas connue pour garder sa langue dans sa poche, au contraire sa franchise en déstabilisait plus d'un à la première rencontre. Parce qu'au premier abord on pouvait croire que la jolie petite anglaise était du genre angélique, à se montrer mielleuse et adorable avec tout le monde mais c'était se fourrer le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Elle n'était pas méchante de manière gratuite et cruelle mais elle savait dire clairement les choses, sans prendre de gants, et son impulsivité aidant, beaucoup de clients de la brasserie en avait déjà fait les frais. Un bruit métallique se fit entendre et Juliet croisa le regard de son cuisinier, et meilleur ami, qui en une seule grimace lui fit comprendre qu'elle devait se modérer si elle ne voulait pas faire fuir toute la clientèle. La jeune femme ravala donc sa colère, adressa son plus beau sourire hypocrite à l'homme qui lui faisait face.

'Veuillez me pardonner, mes propos étaient déplacés. Nous serons ravis de vous offrir le café pour nous excuser de cet écart...'

Ces mots écorchèrent sa bouche à mesure qu'elle les prononçait. Elle détestait ces clients qui se croyaient tout permis, qui venaient ici et prenait le personnel pour leurs esclaves. Et ce n'était pas la première que ce client en particulier rechignait sur les plats qu'il commandait. Alors pourquoi revenir ? Quand un restaurant ne vous plait pas vous en changez un point c'est tout. Mais non, celui là s'obstinait à revenir tous les jeudi soir à huit heures tapantes, réglé comme une horloge suisse.

'Je te jure que s'il revient la semaine prochaine je lui verse son vin sur les genoux !'

Grommela la belle en entrant dans les cuisines avec fracas. Il fallait dire qu'on était aujourd'hui le 10 Septembre et que le lendemain allait être une journée difficile pour elle. La belle n'était donc guère d'humeur à gérer les caprices de ses clients. Elle attrapa l'assiette que lui avait gentiment préparé son ami et rejoignit le premier étage où se trouvait son petit appartement. Enfoncée au fond de son canapé usé jusqu'à la corde elle avala en moins de deux ses haricots à la tomates en posant un œil désintéressée sur le téléfilm absolument nul qui passait à la télévision.