BETH • je vivrai dans son ombre si ça veut dire vivre à tes côtés [TERMINEE]

Messages : 11 Date d'inscription : 07/09/2010 Crédits : psychozee

crédits primple.

♣ IDENTITY

NOM ET PRÉNOMS

ÂGE

DATE ET LIEU DE NAISSANCE

(n'oubliez pas que nous sommes en 2003)

NATIONALITÉ

OCCUPATION

GROUPE

♣ SOME QUESTIONS ABOUT YOU

DESCRIPTION PHYSIQUE : Blonde, j'ai les cheveux de mon père, tandis que j'ai hérité des yeux bleus de ma mère. Malheureusement, je ne suis pas très grande, à peine en dessous de la moyenne, soit 1m60. Je peux vous assurer qu'être petit ce n'est vraiment pas simple et enfant, j'ai souvent subi les railleries de mes camarades. Pas très grosse, j'ai tout de même tendance à faire le yo-yo. Je mange ce que j'aime quand je veux et parfois mon corps montre qu'il n'est pas d'accord avec mon alimentation. Je perds rapidement mes kilos en trop pour les reprendre quelques temps après. Mon plus gros complexe ? Ma poitrine. Je n'ai vraiment pas une grosse poitrine et même si en avoir une trop grosse ce n'est jamais bon, en avoir un peu c'est quand même pas mal, vous n'êtes pas d'accord ?
VOTRE VISION SUR LE 11 SEPTEMBRE : J'étais là. Lorsque le drame est arrivé, j'étais dans l'une de ces tours. Lorsque la première explosion a retenti, ça a été la panique totale. j'ai été expulsée dehors parmi les premières mais en tombant, je me suis tordue la cheville, restant paralysée et piétinée au sol. Un homme généreux c'est arrêté et m'a aidée. Si vous saviez comme tout s'est passé si rapidement ! Les tours se sont effondrées aussi rapidement qu'on pourrait détruire un château de cartes, il pleuvait des cendres, les gens criaient, c'était irréel. Comme si le temps s'était arrêté et tentait de montrer l'importance des évènements qui se faisaient face sous mes yeux. Mes oreilles se sont mises à siffler et j'ai du plaquer mes deux mains dessus. Et je sais que j'ai crié. J'ai crié comme je ne l'avais jamais fait auparavant. Mon cri est passé inaperçu parmi tous les autres mais la plainte était constante et émanait de tout le monde à la fois. Des larmes se sont mirent à ruisseler sur mes joues. La première appréhension que j'ai eu. Trevor est mort. Trevor était dans ses tours et il n'est plus de ce monde. J'ai crié, pleuré pour lui, pour tous ces gens qui mourraient ou devaient faire face à la mort de l'un de leurs proches. Et lorsque plus tard, à l'hôpital, j'ai su que Susan était dans une des tours, j'ai hurlé d'autant plus fort, réveillant tout le service. La peine n'a pas de limite. La mort n'a pas de limite. Y-a-t-il droit au bonheur dans ce monde où la souffrance règne en maître ?

♣ TELL ME WHO YOU ARE

AVATAR

PSEUDO/PRÉNOM

ÂGE

OU AVEZ-VOUS TROUVÉ FEELING GOOD ?

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♣ MY LIFE IN WORDS

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♠ Chapitre I : Un ange venu du paradis
« Annabeth Julianna McKinley ! » Si j'avais déjà appris à onze ans une chose concernant ma soeur, c'était que lorsqu'elle m'appelait par mon prénom entier, ce n'était jamais bon signe. Elle avait cette facheuse tendance à vous surprendre et à vous faire la morale comme pas possible. C'était Léa tout simplement. Elle avait un sixième sens. Si, si je vous assure. Elle était capable de remarquer chaque détail aussi infime fut-il. Grande maniaque, elle ne supportait pas qu'on touche à ses petites affaires. Et elle remarquait absolument, tout le temps, lorsque quelqu'un était entrer dans sa chambre. Ma soeur, c'était un démon. Le genre tout vert qui se cache sous votre lit quand vous êtes enfant et qui menace de sortir si vous n'arrivez pas à dormir. J'étais en train de bouquiner lorsqu'elle était entrée en furie dans ma chambre ce jour-là, et je vous assure qu'elle avait vraiment la tête du monstre sous mon lit. Toute verte, avec de la fumée qui lui sortait par les oreilles. Elle s'est approché de moi, a tendu sa main droite, paume vers le plafond devant moi et posé son autre main sur sa hanche. « Rends-moi mon gloss tout de suite sinon je te fais bouffer ton livre. » Je lui adressai un sourire innocent avant de lui répondre. Moi un ange ? Bien sûr que oui ! « Maman a dit qu'il fallait pas dire bouffer. C'est un gros mot. » Elle leva les yeux au ciel. Ils semblèrent totalement sortir de leurs orbites. C'était effrayant. Le monstre vert je vous dit... « Fais attention sinon c'est pas ton livre mais toi que je vais bouffer. » Ce que les adolescentes pouvaient être insupportables ! Avec leurs airs supérieurs et leurs trois couches de peinture sur le visage. « Dépêche-toi, Trevor est là, » insista-t-elle. Trevor. Quel nom ridicule. Pour sortir avec mon idiote de soeur, il devait être tout aussi idiot qu'elle. En attendant, je ne savais toujours pas à quoi il ressemblait. « Il reste dîner ce soir alors tâche d'être un peu plus sociable que d'habitude. » Exaspérée de n'avoir toujours pas son gloss, elle se mit à retourner mes couvertures, mettre mon bureau en désordre, renverser la... [color=indianred]« Ca va, ça va. Le voilà ton gloss à deux francs, » lui dis-je en sortant le fameux rouge à lèvres du tiroir de ma table de chevet. Fière d'elle, elle sortit avec un sourire à vous donner envie de l'étrangler. Plus tard, ma mère m'apella pour manger. Lorsque je descendis et que je remarquai le jeune assis dans un des fauteuils, je manquai de finir de descendre les escaliers sur les fesses. Je rectifis ce que j'ai dit. Trevor n'est pas un prénom ridicule et Léa sortait avec la créature la plus magnifique du monde. J'avais trouvé mon modèle.

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♠ Chapitre II : La fin du Monde
« Je vais me marier. » Ces mots avaient résonné comme un coup de couteau en plein coeur tandis qu'il avait le sourire. Il était heureux, je le voyais bien. Je vivais trop dans le passé et je n'avais jamais réussi à me défaire de cette amourette. Bien au contraire. Plus le temps avait passé et plus mes sentiments grandissaient, comme pour me blesser d'autant plus. J'aurais aimé détester Susan sa future femme. J'avais beau l'envier, je ne pouvais que l'apprécier. C'était une femme adorable, magnifique et tellement généreuse. Elle avait le coeur sur la main. Trevor et Susan formaient le couple parfait, celui que tout le monde rêvait d'avoir. Dont moi. J'ai assisté à leur mariage en tant que témoin et j'ai assisté à leur amour toujours constant. Ils étaient si beaux à voir, si heureux qu'ils me transmettaient leur bonheur. Quand leur fils est né, c'était comme si c'était l'accouplissement de leur amour, la preuve qu'ils s'aimaient plus que tout au monde. Je faisais un peu partie de leur famille et ça me faisait vraiment du bien. J'avais l'impression d'exister et ce petit bout de chou était vraiment la crème des crèmes. Mais dans tout bonheur, il y a toujours une ombre noire qui surgit lorsqu'on s'y attend le moins. Et malheureusement, cet ombre a détruit la vie de tellement de personne. Je m'en souviens comme si c'était hier. Nous étions le 11 septembre 2001. Il y a deux ans maintenant. J'étais dans le hall d'une des deux tours jumelles, lorsque une explosion a retenti et que l'immeuble s'est mis à bouger. J'ai réussi à sortir dans les premières et dans la panique, je suis tombée. Je me suis faite piétinée et je n'arrivais plus à marcher, ma cheville me faisant atrocement souffrir. Un homme s'est arrêté et m'a aider à marcher pour nous emmener le plus loin possible de la menace. Tout s'est passé si vite que je ne me suis rendue compte de rien. Quand l'homme a fini par s'arrêter et que nous nous sommes retournés, nous n'avons vu que les tours qui s'effondraient et le bonheur quitter toute personne présente ce jour-là...

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♠ Chapitre III : Désillusions
Je respectai Susan, je vous assure. Mais mes sentiments envers Trevor n'avaient jamais changé. J'étais consciente que Susan était la femme de sa vie et je ne voulais en aucun cas changer cela. Je voulais juste avoir une place plus importante dans la vie de leur fils mais surtout dans celle de Trevor. Je m'occupais toujours de leur fils et j'étais vraiment très proche de lui. Je savais qu'il me considérait un peu comme sa deuxième maman. Trevor, lui, ne me considérerait jamais comme la deuxième femme de sa vie. Pourtant, je savais qu'il m'aimait, je m'en rendais bien compte. Certes il ne me regardait pas comme il le faisait avec Susan mais chaque fois que je croisais son regard, je voyais des yeux amoureux et c'était tout ce qui comptait pour moi. Un an après l'horrible tragédie qui ota la vie à Susan, je décidai d'avouer mes sentiments à Trevor. « Trevor... Il faut que je te dise.. » « Quoi ? » « Maintenant que tu as en quelque sorte fait ton deuil, il faut que tu saches la vraie nature de mes sentiments envers toi. Je ne suis plus la petite fille de onze ans que tu as connue. J'ai 27 ans maintenant, et je n'ai pas envie de passer à côté d'une belle histoire. Je sais que c'est réciproque mais tu penses encore trop à Susan pour te l'avouer toi même. » Il ne me regarda même pas dans les yeux. Les yeux ne mentaient jamais. Trevor le savait bien. « Parle pas de Susan. Tu es ma meilleure amie, alors comment tu oses parler de sentiments amoureux envers toi? Tu ne seras jamais plus qu'une amie pour moi. T'as compris ? » « Je savais que tu allais réagir de la sorte. Je te connais par coeur... Mais merde arrêtes un peu Trevor, je sais que tu aimes ta femme. Mais la dernière fois quand tu m'as dis que j'étais la seule femme qui pourrait t'aider à oublier Susan, tu le pensais j'en suis sur. » « J'étais bourré, alors mélanges pas tout s'il te plait. Je n'aimerais jamais quelqu'un comme j'ai aimé ma femme, surtout pas toi. » J'avais assez lutté. C'était fini, je n'en pouvais juste plus. Mes yeux brillaient à cause de larmes et je réussis à articuler, aussi simplement que possible. « Très bien... Je comprend. Mais ne te sers plus jamais de moi lorsque tu auras envie de tendresse, ni rien. Je suis pas une salope Trevor, si je fais tout ça pour toi, c'est parce que je t'aime et je respecterais toujours Susan, tu le sais, nous en avons déjà parlé tout les deux. Mais soit, je te laisses, mais ne m'appelles plus. » Ca me faisait mal de l'abandonner. Terriblement mal. Mais certainement beaucoup moins qu'une personne qui ne pourra jamais vous aimer vraiment et ne verra que sa femme à travers vous. Je continuai d'appeler son fils tous les week-ends. Je lui manquais et il me manquait mais les choses n'étaient pas simples. Lorsqu'il me demandait pourquoi je ne venais pas, je lui répondais que je ne pouvais pas ou que je le verrai une autre fois. J'avais perdu Trevor, je m'étais faite à l'idée. Devoir aller voir son fils, revenait à dire que j'allais le voir lui et c'était trop douloureux pour que je pus l'assumer. Un an passa. Un an pendant lequel je travaillais sans relâche, oubliant de me détendre et ne voyant personne. Trevor n'était plus qu'un souvenir dans ma mémoire. Et pourtant, il a débarqué comme un voleur après un an de silence radio et avec un bouquet minable à la main. « Beth... Je sais que j'ai été con avec toi, mais tu me connais depuis assez longtemps pour savoir que je suis le roi des imbéciles. Tu as toujours étais comme ma petite soeur, et plus les années ont passées plus tu es devenue ma meilleure amie, ma moitié et surtout depuis la mort de Susan. Tu as toujours accepté le fait qu'elle sera toujours la femme que j'ai le plus aimé dans ma vie, et tu m'as toujours soutenu. Tu m'as empêché de faire les plus grosses bêtises... Tu as élevé mon fils, qui t'appelle Tante Beth, mais au fond de lui tu es plus d'une tante à ses yeux, mais une mère. Tu sais très bien de toute manière qu'il t'aime mais que jamais tu ne pourras remplacer sa maman ce qui est normal, mais bref, je m'emballe. Tout ce que j'ai a te dire, c'est que tu es bien la seule qui pourrait être susceptible de remplacer dans mon coeur Susan, parce que je t'aime à la folie, et je veux rester avec toi toute ma vie. T'es mon oxygène, t'es ma drogue... Je t'aime tellement. Et je suis tellement désolé de t'avoir fais du mal, mais j'espère que tu pourras me comprendre. Épouses moi Beth... J'y es réfléchis pendant des mois et des mois et je te veux pour la vie. Fais le pour moi, pour mon fils, notre fils, et surtout pour nous. Je suis sur que Susan est très heureuse de voir que je veux refaire ma vie avec une femme comme toi. » Pourquoi venait-il maintenant ? Maintenant alors que j'avais réussi à l'oublier. Ce n'était vraiment mais vraiment pas le bon moment...